mercredi 27 août 2014

L'observance du dimanche, précepte biblique ?

Voyons ce qu’enseigne William Branham concernant l’observance du dimanche :
"[...] Je ferai encore une remarque pour les tenants de l’observance stricte du samedi, qui déclarent que nous ne nous réunissons pas le bon jour de la semaine quand nous nous réunissons le dimanche, le premier jour de la semaine. Voici ce que disait Justin, au deuxième siècle : “Le dimanche, tous les fidèles de la ville et de la campagne se rassemblent; on lit des extraits des écrits des apôtres, ainsi que d’autres passages des Écritures, aussi longtemps qu’on en a le loisir. Quand le lecteur a fini, celui qui préside adresse quelques mots d’instruction au peuple et l’exhorte à reproduire dans sa conduite les grandes leçons qu’il vient d’entendre. Puis nous nous levons tous et nous prions ensemble. Après la prière, on offre, comme je l’ai dit, du pain et du vin; on prononce l’action de grâces, et l’assemblée répond : Amen. On distribue à chacun les espèces, et les diacres les portent aux absents. Alors, ceux qui sont riches et volontaires donnent des contributions suivant leur propre gré. Le fruit de cette collecte est remis au président, qui l’utilise pour aider orphelins, veuves, prisonniers et étrangers dans le besoin.” Nous voyons ainsi que ceux qui affirment que l’Église primitive perpétuait la tradition juive du rassemblement le dernier jour de la semaine ignorent tout de ce que révèle l’histoire; on ne peut donc pas se fier à leurs affirmations."
(Exposé des Sept Âges de l’Eglise, chapitre 2, page 45)


Branham nous apprend que d'après Justin le Martyr (apologète chrétien du deuxième siècle de notre ère), l’"Eglise primitive" se rassemblait le dimanche au lieu du samedi, tout en précisant que le rassemblement du samedi était une tradition juive. La question qu’il convient de se poser est : comment est-on passé du samedi au dimanche ? L’observation du dimanche comme jour de repos relève-t-elle d’un précepte biblique ou s’agit-il d’une substitution opérée par l’Eglise ?


Voyons ce que nous apprennent les références suivantes :

Nous avons, dans la voix autoritaire de l’Église, la voix du Christ Lui-même. L’Église est au-dessus de la Bible; et ce transfert de l’observance du sabbat du samedi au dimanche est la preuve affirmant ce fait. Niez l’autorité de l’Église, et vous n’avez plus d’explication ou de justification adéquate ou raisonnable pour la substitution du sabbat par le dimanche dans le troisième (quatrième chez les Protestants) commandement de Dieu.”
(Traduction du Catholic Record, vol. XLV, 1er septembre 1923)

Il va sans dire que l’Église Catholique revendique ce transfert (du jour du repos du samedi au dimanche) comme un acte de son autorité. [...] Et cet acte constitue la marque de son pouvoir ecclésial et de son autorité dans le domaine religieux.”
(Lettre du chancelier C.F. Thomas au Cardinal Gibbons, datée du 28 octobre 1894)

L'Église [...] après avoir transféré le jour du sabbat juif, ou du 7ème jour de la semaine au premier jour fit référence au 3ème commandement au dimanche comme étant le jour qui devait être observé comme le jour du Seigneur.”
(Trad. Catholic Encyclopedia, Vol. IV, p. 153)

Le dimanche est une institution catholique et l'observation du dimanche ne repose que sur des principes catholiques... Du commencement à la fin des Ecritures, nous ne trouvons aucun texte qui autorise le transfert du culte hebdomadaire du 7ème jour de la semaine au premier jour.”
(La Presse Catholique, Sidney, Australia, 25 août 1900)

Plus de mille ans avant la naissance du protestantisme l'Eglise Catholique, en vertu de sa mission divine, transféra le jour du culte du samedi au dimanche.”
(The Catholic Mirror, 23 sept. 1894)

L'observation du dimanche a succédé sous la loi nouvelle à l'observation du sabbat, non en vertu du précepte, mais d'après l'institution de l'Eglise et la coutume du peuple chrétien.”
(Thomas D'Aquin, La Somme Théologique, question CXXII, article V, 4, trad. par l'abbé Drioux, Paris, 1852, tv, p. 184)

Les apôtres, à vrai dire, continuèrent à observer le sabbat, c'est-à-dire le samedi... du vendredi à partir du coucher du soleil jusqu'au samedi à la même heure.”
(Abbé Boulanger, Doctrine catholique II, p. 62)

Ils (les adventistes du 7ème jour) ont le mérite de cette logique unique parmi les protestants, d'après laquelle, puisqu'ils refusent de reconnaître l'autorité de l'Eglise, ils se refusent également à la suivre en ce qui concerne le transfert du jour du Seigneur du samedi au dimanche.”
(Extension Magazine, "Le Mensuel Catholique National”,vol. 33, no. 10, mars 1939, p. 24)

Vous pouvez lire la Bible depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant, établissant la sanctification du dimanche. Les Ecritures ordonnent la religieuse observance du sabbat, jour que nous (catholiques) ne sanctifions jamais.”
(Cardinal Gibbons, La foi de nos pères, p. 107)

Question: « Quel jour est le jour du sabbat? »
Réponse: « Le jour du sabbat est samedi ».
Question: « Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du samedi? »
Réponse: « Nous observons le dimanche à la place du samedi parce que l'Eglise Catholique au Concile de Laodicée (364 ap. J.C.) transféra la solennité du samedi au dimanche »
.
(Le Cathéchisme et la doctrine Catholique, Rév. Peter Geirmann)

Question: « Pouvez-vous montrer de quelqu'autre manière que l'Eglise a le pouvoir d'établir des fêtes et d'en faire des préceptes? ».
Réponse: « N'eût-elle eu ce pouvoir, elle n'aurait jamais pu agir comme elle l'a fait et avoir le soutien des religions contemporaines, elle n'aurait jamais pu substituer l'observation du dimanche, le premier jour de la semaine à l'observation du samedi - un changement qui ne repose sur aucun fondement biblique ».

(Rév. Stephen Keenan, Un cathéchisme des doctrines 2 éd. p. 50)


Observer le dimanche, c’est accepter l’autorité de la papauté romaine, comme en témoignent les textes suivants :

L’observation du dimanche [...] non seulement ne repose point sur la Bible, mais est en contradiction flagrante avec la lettre de la Bible qui prescrit le repos du sabbat ou samedi. C’est l’Église Catholique qui [...] a transporté ce repos au dimanche, [...] de sorte que l’observation du dimanche par les Protestants est un hommage rendu, malgré eux, à l’autorité de l’Église.”
(Mgr Gaston de Ségur, Causeries sur le Protestantisme d’Aujourd’hui, 38e édition, p.207)

Les Protestants ne semblent pas réaliser qu’en observant le dimanche, ils acceptent l’autorité du porte-parole de l’Église, le Pape.”
(Traduction du périodique catholique Our Sunday Visitor, 5 février 1950)


Parlant du septième ange d’Apocalypse 10.7 qu’il identifie à un être humain, Branham dira la chose suivante :

"[…] C’est bien cela. Il envoie un prophète confirmé. Il envoie un prophète après bientôt deux mille ans. Il envoie quelqu’un qui est si loin des organisations, de l’instruction et du monde religieux, tout comme jadis Jean-Baptiste et Élie, qu’il n’écoutera que Dieu, qu’il aura l’ “ainsi dit le Seigneur”, et qu’il parlera de la part de Dieu. Il sera le porte-parole de Dieu, et, COMME L’AFFIRME MALACHIE 4.6, IL RAMÈNERA LES COEURS DES ENFANTS AUX PÈRES. Il ramènera les élus du dernier jour, et ils entendront un prophète confirmé apporter l’exacte vérité, comme le faisait Paul. Il rétablira la vérité telle qu’eux l’avaient. Et les élus qui seront avec lui en ce jour-là seront ceux qui manifesteront réellement le Seigneur, et qui seront Son Corps, qui seront Sa voix, et qui accompliront Ses oeuvres. Alléluia! Comprenez-vous cela ?"
(Exposé des Sept Âges de l’Eglise, chapitre 9, page 331)


Remarquons l’information intéressante qu’il fournit au sujet de cet ange supposé être un homme, d'après sa théorie; il affirme qu’il (ce personnage d’Apocalypse 10.7) rétablira la vérité telle qu’eux (les apôtres) l’avaient. Etant donné que les apôtres n’ont jamais transféré l’observation du sabbat au dimanche, et que Branham, lui, a cautionné ce changement (en citant Justin le Martyr), peut-on objectivement identifier Branham à l’ange d’Apocalypse 10.7, si celui-ci est un homme ? Force est de constater que le transfert de l’observation du sabbat au dimanche est totalement étranger à l'enseignement dont les apôtres étaient les dépositaires; en effet, aucun verset biblique n’autorise la sanctification du dimanche. Il s’agit d’un principe émanant de l’Eglise catholique romaine, comme celle-ci le revendique elle-même.

3 commentaires:

  1. Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l'Eternel, votre Dieu.

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  2. Salut, pourriez-vous m'envoyer le developpement de ce theme dans ma boite mail pour une etude sur le sabbat et dimanche hors connection?
    Que Dieu vous benisse.

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  3. Mon ami, pour contredire un auteur, il faut bien maîtriser son sujet. Béaucoup parlent sans tout comprendre, pour ne pas dire connaître.

    Le dimanche en occident est peut être une trouvaille catholique...Mais à Jérusalem, les apôtres furent exclus des synagogues et du temple... ils ont commencé à s’unir dans des maisons et ...Pluus loin pour se différencier des ‘adeptes^ de Moise, ils ont opté pour le dimanche, bien avant que ces menteurs de romains ne prétendent ce qu^ils disent présentement.

    L’ange de l’Apoc. 10.7 est-il vraiment celeste?
    Les mystères annoncés par les prophètes...Sont-ils des anges (envoyés) celestes? Vraiment?
    Spirituellement, qu’est ce une trompette?
    Soyons humbles.

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